[Red&Mere] Slayer

Titre : Slayer
Thématique : Amité et tueuses
Genre : [ ] Cucul [X] Normal [ ] Dramatique [ ] Humoristique [x] Glauque/Gore(peut-être un peu)
Type d’univers : Réel [ ] Modifié [X] Irréel [ ]

Nombre de joueurs souhaités : 2
Privé? Oui
Si, oui, réservé à : Merediana

But : Jouer Urian et Merediana?
Présence d’une trame : [ ] Secrète [ ] Connue // [ ] Stricte [ ] Souple [ ] // [ ] Déterminée [X] Indéterminée
… préciser les grandes lignes : Les temps présents, les démons, les vampires et les êtres paranormaux existent toujours, mais ils doivent être plus prudents encore. Alors qu'avant du temps médiéval et même de la renaissance, les chasseurs de monstres étaient présent ouvertements, vivre était plus simple pour les enfants des ténèbres. Pourtant, maintenant, le fantastique n'est que légende. Les chasseurs se font plus discrets, les êtres démoniaques se cachent.
Description sommaire du monde :
Éléments importants pour les personnages : Il faut être subtile, le fantastique se cache
Éléments importants pour les lieux : Pour faire simple, disont que nous nous trouvons à San Fransisco
Éléments importants pour l'intrigue : On rencontre généralement un chasseur principale par ville, mais il/elle est souvent accompagné par une équipe complète. Ex: Une tueuse, une soricière, un normal plein de ressource, des apprentits.

(trop lâche pour faire la pres, j'la ferai plus tard)

La ville était aussi calme qu'elle pouvait l'être. Les sirènes des voitures de polices résonnaient dans les rues, le bruit des voitures et des gens dans la rue se faisait entendre partout. Les lumières des néons éclairaient les rues d'une lueur à la fois joyeuse et lugubre.
Dans ce calme étrange, on pus entendre plusieurs coups de feux, cinq au total, et des bruits de course précipité. Il devait y avoir un règlement de compte ou quelque chose du genre...

Non. Non il ne s'agissait pas de règlement de compte. Il s'agissait d'une chasse aux démons, une vrai. Et ce démon, il était en train de s'échapper malgrés ses blessures. Trois balles l'avaient touché alors qu'il était déjà grandement amoché. Pourtant, il arrivait a fuir. L'adrénaline de ce démon qui ne se dirigeait qu'avec ses mains et à l'aides du bruit était plus forte que les chasseurs.
Déployant avec difficulté de grandes ailes d'un blanc maculé de sang, il s'envola et s'échappa.

Il pus atterir, même difficilement, dans une ruelle suffisamment éloigné. S'adossant au mur, le démon se fit glisser au sol, geignant faiblement de douleur, plaçant sa main droitesur son épaule gauche et son bras gauche serrait son ventre.

"M... merde"

Plus loin vers l'ouest, une situation semblable se répétait dans la nuit. Pas de coup de feu cette fois, des carreaux d'arbalète faits de bois tranchaient l'air, et les ombres. La créature poursuivie, presque invisible dans les ténèbres, se laissait à peine entrapercevoir quand ses cheveux d'un blond vénitien traversaient la brûme et les illusions qu'elle créait pour tenter de semer ses poursuivant. Pas de répit, jamais?

Puis, soudainement, plus rien. Ils eurent beau chercher, partout, tout faire pour la retrouver, elle n'existait plus. Même le doré de sa chevelure restait introuvable. Par chance, rien ne pouvait la trahir enfin, tappie sous sa meilleure faculté, les ombres qu'elle controlait au mieux de sa forme. Le seul indice qui eut pu la faire repérer, c'aurait été l'essoufflement, mais elle ne pouvait plus être victime de manque d'air, alors le silence était sa deuxième protection stable et sûre. Enfin, si jamais ils la démasquaient, ils auraient affaire à plus dangereux que des ombres, car, dans le cul de sac oèu elle s'était coincée, elle ne saurait trouver d'autre moyen d'éviter de blesser qui que ce soit.

Il en vinrent finalement par partir, frustrés de l'avoir perdue de vue. Elle attendit une quinzaine de minutes avant de se rendre visible, puis, comme un secret destiné à ses orreilles, de l'autre côté de la clotûre qui bouchait la ruelle, elle entendit distinctement une voix dans l'obscurité, un "merde" qui résonnait comme une voix familière. Impossible, c'était ridicule. Cela faisait déjà prèes de 10 ans qu'ils s'étaient séparés, à Londres, les anges l'ayant retrouvée une fois de plus et ayant même tenté de s'en prendre à lui. Elle avait du fuir et le laisser derrière. L'envoyer le plus loin d'elle qu'elle pouvait pour qu'ils ne le retrouvent pas. S'ils la traquaient encore, c'en était fait de se tenir avec quelqu'un, car ils s'en prendrait à quiconque parraissait avoir de la valeur à ses yeux.

Pourtant, cette voix, avec son ouïe à elle, l'erreur ne pouvait être. Elle sauta, paraissant monter un escalier dans le vide, mais traversant plutôt des marches d'ombres, pour traverser de l'autre côté.

[Ok, bah, urian oit Mere traverser la barricade derrièere lui pour le rejoindre, tu t'amuses à le faire réagir. Désolé si c'est court.]

(Court? C'est pas court du tout Mere :P)

Il plaça une main près de son visage et inspira lentement. C'était déjà évident qu'il empestait le sang, mais maintenant s'était officiel. Merde qu'il avait mal! Sa tête tomba vers l'avant alors qu'il avala un liquide épais au gout métallique. Merde, il en était déjà au point de cracher du sang? Cette fois, ces stupide chasseurs de démons ne l'avaient pas manqué. Ils se multipliaient et utilisaient des armes qu'il avait beaucoup plus de difficulté à éviter...
C'était mieux quand il tombait sur une tueuse. Elles au moins, elle utilisaient des arbalettes, des haches ou des épées. Les armes qu'on utilise contre les vampire quoi! C'était plus facile à éviter que ces petits bouts de métals.

Dans sa souffrance, il se mit à penser. C'était plus facile quand il n'était pas seul. Se battre contre des humains sans les blesser, c'était d'une difficulté des plus désagréable. Au Moyen-Âge, la solitude ne l'aurait jamais dérangé. Pourtant, c'était à cette époque qu'il avait rencontré Merediana pour la première fois. Il détestait tout et tout le monde. Il s'enfermait dans ses propres ténèbres qui l'entouraient sans cesse et sans répis. Elles l'entouraient toujours, mais la présence de Merediana l'avait aidé, même s'il n'avait jamais pus la voir.
Ils s'étaient ensuite retrouvé à Londre, durant la Renaissance. Cette rencontra avait duré si longtemps, il avait presque vu la lumière cette fois... mais les anges... Les anges avaient mit fin à ce moment de répis. Merediana était partie pour le protéger, lui, un simple aveugle.

Urian eut un soupir douloureux. Sa mélancolie, ses souvenirs et sa douleur devaient s'être alliés pour le torturer un peu plus. Déjà qu'il souffrait physiquement, son esprit lui jouait des tours. Avec toute cette odeur de sang, c'était impossible qu'il sente quoique ce soit d'autre... mais il y avait une odeur, un odeur familière. Une sensation, un son...
Un mot... un nom...
Merediana.

Il releva difficilement la tête et se tourna à la source de cette sensation étrange. C'était impossible après tout. Ils s'étaient séparé il y a dix ans, ils ne pouvaient pas se croiser comme ça si tôt! Non, il devait délirer. L'odeur de son sang devaient avoir attiré un vampire quelconque et sa confusion du moment lui faisait penser à son amie... Ça ne pouvait être que ça après tout.

"Allez-y, finnissez en..."

Sa voix était faible, résigné et entre-coupé de douleur. Il ne pouvait se fier à ses sens dans cet état après tout... Étant aveugle, il ne pouvait pas se fier à ses yeux pour reconnaître qui que ce soit.
Merde qu'il avait mal...
Merde que les ténèbres semblaient encore plus opressantes qu'à l'habitude.
Merde que respirer lui faisait mal.

Merde.

Encore des mots prononcés tout bas. Elle vit enfin par dessus la barricade et ne prit pas la peine de descendre, elle sauta littéralement au sol prèes d'Urian, gravement blessé. Pourquoi lui, pourquoi fallait-il que quelqu'un l'ait attaqué lui? Elle vit son sang partout sur le sol, mais pas de trace de ses aggresseurs. Elle évalua ses chances de survie, brièvement, lui murmura en s'agenouillant à ses côtés, doucement, pour qu'il sache que c'était elle et personne d'autre, pour qu'il comprenne qu'il ne délirait pas.

- Urian. Urian, c'est moi. Tu m'entends?

Elle se pencha vers lui, vérifia ses blessures. Des balles, à n'en pas douter. Ces petites saloperies devenaient populaires. Ordures de chasseurs, ordures de tueuses. Pas moyen d'être vampire ou démon, ni même ange sans être chassé juste parce qu'on est pas parfaitement normal, juste parce qu'on est pas humain. Dans le temps, c'était tellement plus simples, ils te courraient aprèes avec un pieu, sans trop savoir de quoi tu étais capable, mais maintenant, ils savaient de quoi se méfier et ce qui pouvait s'avérer efficace outre le pieu.

Mais pour le moment, pas le temps de penser à tuer ces tueurs efficaces, mais plutôt le moment de penser à panser son ami blessé. Elle retira le sac qu'elle portait en bandoulièere et en sortit des pinces, minces et effilées. Pas de doute, elle avait déjà reçu une balle, elle aussi, et en avait conservé un mauvais souvenir.

- Ne t'endors pas, d'accord. Je vais les enlever, une par une, mais ne bouge pas. Et surtout, ne t'endors pas.

Inquiète, ce n'était pas le mot qu'elle aurait pu utiliser. Elle restait calme malgré son état d'inquiétude et de nervosité. C'était davantage de l'habitude, et peut-être aussi un certain désintérêt. Elle était sur le point d'entrer encore dans la part dépressive de cette... elle ne savait plus, maintenant, combien de fois elle avait recommencé le cycle infernal de sa maladie, de sa malédiction. Comment Muriel la retrouvait à chaque fois, c'était un mystère par contre. Comment à chaque fois elle retrouvait Urian, d'une manière ou d'une autre.

Enfin, elle termina de retoirer chacune des balles damnées du corpsde son ami, puis apposa des bandages sur chacune des plaies aprèes les avoir un peu sucées les unes aprèes les autres.

- Je te le rappelle, si tu ne t'en souviens pas, la salive des vampires est aussi un désinfectant et un cicatrisant hors pair, demain midi, il n'y aura plus une plaie sur tout ton corps. En attendant, on doit trouver quelque part où dormir, ou au moins juste s'abriter du soleil durant le jour, il approche à grands pas.

Elle s'assura de nouveau qu'il soit bien éveillé, mais surtout apte à marcher, ou encore à voler s'il le fallait. Tout semblait correct, probablement qu'il se sentirait engourdi un peu, mais il pourrait courir et même user de ses ailes sans fléchir. Cela s'avérerait sans doute nécessaire, des pas arrivaient derrièeres eux, de l'entrée de la ruelle.

Le démon se concentrait à respirer le plus tranquillement possible attendant une morsure qui ne vint pas. Il entendit une personne, vampire sans aucun doute, sauter au sol et s'agenouiller à ses côtés, mais sa perception était légèrement flou. C'est alors que son hallucination, que son illusion, pris vit. Même si les paroles étaient difficile à comprendre par moment, il reconnaissait cette voix. C'était Merediana, personne d'autre. Il ne rêvait donc pas? Ses sens engourdient par la douleur ne l'avaient pas trompé, il s'agissait bien de la vampire qu'il avait quitté dix ans plus tôt.

"Mere? Oui... je t'entend..." sa réponse était faible, mais claire, quoique sa voix était un peu confuse.

Simplement pour se rassurer, pour être certain que son ouïe ne lui jouait pas de tours, il déplaça son bras intacte, posa sa main à plat sur le sol et chercha à taton à toucher son amie. Sa main glissait au sol, lui laissant percevoir qu'il avait perdu beaucoup de sang et que la ruelle était asphalté, mais craquellée. Son index effleura une vielle gomme sèchée et sa main entra en contact avec le corp sans vie de Merediana. Elle était là.

Il l'écouta parler, ne comprenant que l'essentiel. Ne pas s'endormir, ne pas bouger. Il s'immobilisa alors complètement, ne se concentrant que sur sa respiration. Il devait remplir ses poumons d'air, puis les vider et ainsi de suite.
Ne pas bouger, ne pas s'endormir, respirer calmement et se concentrer.

Il sentit que quelque chose entrait dans son corps, quelque chose de long et fin. En fait non, c'était deux choses longues, plates et fines qui s'éloignaient et se raprochaient l'une de l'autre. Bientôt, les deux choses ressortirent de sa blessure en tenant un troisième objet plus court et épais. Sans doute des pinces et la balle. Oui, c'était l'option la plus logique.

Respirer, se concentrer, ne pas bouger et ne pas dormir.
Les pinces, si c'était bien ça, rentrèrent à nouveau dans une autre blessure. Elle s'ouvrirent, se refermèrent, se réouvrirènt et se refermère à nouveau, puis resortir avec l'autre balle. La première fois, il avait été tellement concentré par le contacte lui-même qu'il en avait tout oublié, mais cette fois, il avait aussi sentit une désagréable douleur lui faisait serrer les dents.
Arriva alors la troisièment balle et il pus soupirer de soulagement une fois cette tâche terminée.

Il avait penser qu'on banderait ses plaies ensuite, mais il sentit alors un contact qui le surprit. Une peau froide contre ses blessures. Il sentait aussi les dents pointues sur sa peau sans pourtant qu'elles ne s'enfoncent dans sa chair. Il sentit d'ailleur un peu de sang qu'on aspirait. Après seulement, elle pansa ses plaies. Elle ne l'avait pas mordu, mais il ne s'en préoccupait plus de toute manière. Si c'était Merediana, et il en était maintenant certain, alors il ne mourrait pas. Elle le faisait sans doute pour une bonne raison autre que ce nourrir. Il lui faisait entièrement confiance.

Elle parla à nouveau et cette fois ci, il comprit toute la phrase. C'était vrai, la salive de vampire l'aiderait à guérir. Quand il avait été gravement blessé il y a longtemps, elle avait utilisé la même méthode. Comment avait-il pus oublier?

*En te faisant tirer dessus et en perdant une aussi grande quantité de sang, voilà comment*

Ouais, c'était logique.
Dès que Merediana avait parlé de soleil, le démon avait commencer à essayer de se lever. Il utilisait le mur derrière lui, y appuyant son dos en pour se mettre en position debout. Il sentait l'effort de ses muscles et savait que son corp protestait, mais il fit la sourde oreille. Adossé au mur, mais debout, il parla enfin.

"Je ne pensais pas que tu me tomberais dessus après si peu de temps."

Il repris son souffle légèrement. Il cessa de s'adosser au mur, tenant dans un équilibre plus ou moins solide, mais debout sans apuis tout de même.

"Mais, je dois avouer que tu m'as manqué. Maintenant, allons y. Si tu dis que c'est bientôt le matin, l'endroit sombre le plus proches et le plus sécuriaire pour toi... c'est..."

Il déploya les ailes, mais n'émit aucun cris, écoutant la ville. Il connaissait tous les bruits de la ville et savait quel bruit se trouvait où.

"À deux coin de rue vers la droite... je crois que c'est à droite. Il y a un repère de secours pour les vampires qui n'arrivent pas à rejoindre leur maison à temps à cause d'une poursuite. Cette ville est bondé de démons et autre créatures de toutes sorte."

Il fit deux pas, puis trois autres, pour voir si il pouvait marcher. Ensuite, il agita difficilement ses ailes.

"Il va falloir se rendre là, je serais bien incapable de voler pour aller plus loin."

Merediana regarda son ancien ami se remettre après les soins. De plus en plus soulagée, elle soupira lentement alors qu'il se mettait difficilement debout. Tant mieux, il reprenait vite du poil de la bête. Il allait mieux, pas bien, mais mieux.

Ses yeux reprirent leur couleur noire habituelle, sans émotion, froids. Elle fixa de ce regard sans vie ceux d'Urian, qu'elle savait toujours aveugle, mais dont elle ne put soutenir très longtemps le regard sans expression. Elle avait craint, pendant une seconde, d'y voir le reflet de sa propre indifférence actuelle. Cette maudite indifférence qu'elle connaissait si bien.

Elle se concentra alors sur le chemin qu'il lui indiquait, vers la droite. Fermant ses grands yeux, elle se figura le chemin mentalement, suivant ses instincs de race. Les ruelles vides, désertes et sinistres, puis la porte de ce repère, ce genre de taudis où s'entassait la racaille de passage et autres sans-logie, sans compter les perdus, les égarés et les éclopés de service qui s'y cachaient pour recevoir des soins en gémissants, créatures de la nuit qui ne méritaient pas d'y vivre, dans cette nuit qui leur appartenait. Une ombre s'étira à ses pieds, traçant une ligne directe sur le chemin qu'ils devaient parcourir jusqu'à la porte, à la fois un repère visuel et sensitif, mais aussi une petite sureté, pour prévenir de leur venue, car ils sentiraient l'énergie qui dirigeait ces ombres.

-Allez, Urian, la route sera courte. Tu peux marcher?

Mais elle n'eut pas à attendre sa réponse, il était debout, prêt pour les quelques mètres qui les séparaient de l'obscurité pour la journée. Elle suivi son tracé noir sur le sol jusqu'à la porte de la sombre demeure, semblable à n'importe quelle autre demeure de deux étages, sans fenêtres. Elle y cogna les trois coups habituels, vit la palette de bois coulisser pour révéler les yeux du portier qui les dévisagea. Comme d'habitude, il vérifierait qui il laissait entrer, les ferait pénétrer dans la place où ils pourraient être en sureté toute la journée, journée qui se levaient dangereusement à l'est et qui diminuait déjà les ombres au sol.

Sauf que cette fois, le portier semblait enclin à la conversation et pas très amical à leur égard, comme s'ils refusaient de les laisser entrer. le doute de Merediana s'avéra fondé dès qu'il ouvrit la bouche.

- Des cheveux blonds, des yeux noirs... et un démon aux ailes blanches, aveugle. On vous connait, vous, ici. Pensez pas que le drame de Londres est passé inaperçu dans l'autre monde. Ça recommencera pas ici, moi j'vous l'dis. On sait, que j'vous dis, on sait ce que vous avez fait.

Oh oui, s'il savait. S'il savait la vérité et pas seulement le ramassis d'élucubrations incertaines qui avaient circulées alors et qui circulaient toujours. Elle, elle savait, pas pour rien qu'elle soit visée, elle y était, c'était une des seules information qui ne changeait pas, dans la rumeur. Même la présence d'Urian était incertaine, pas la sienne, là d'un bout à l'autre, jusqu'à la fin, lors du drame de Londres.

Dix ans plus tôt, il avait été rapporté comme le plus meurtrier des bombardements allemands de la guerre, mais c'était faux, les connaisseurs, ceux qui avaient l'oeil ouverts aux forces occultes, aux êtres des autres mondes, eux, ils savaient.

Et elle, elle se souvenait, parce qu'elle y était, parce que oui, c'était un peu, peut-être beaucoup, sa faute à elle. Mais même si de se voir refuser l'entrée, pour l'instant, à ce gîte dont elle avait beoin pour survivre aurait du la mettre terriblement en colère, elle ne fit que sourire, de ce ptit sourire que d'autres avaient bien connus, que d'autres avaient aimé, ou craint, selon les circonstances. Le portier, lui, en remarquant ce sourire, perdit complètement le sien.

Il tenta une nouvelle attaque, pour reprendre le dessus, pour la provoquer.

- On veut pas de fauteurs de troubles ici. La ville n'est pas sûre, mais Londres, c'est devenu la ville la moins sûre du monde, pour nous, depuis dix ans.

Elle ne fit rien, ne dit rien, pas pour le moment. Le soleil approchait, le jour qui se levait tranquillement, mais elle ne répondit pas, gardant ce simple sourire.

Oui, dix ans plus tôt, elle savait, elle, ce qui c'était passé. Une nuit, alors qu'elle était avec Urian, une trouée dans les nuages, et l'armée de lumière qui s'abattait. Elle, en plein milieu de sa deuxième amnésie depuis qu'elle avait retrouvé Urian à Londres. Elle qui les avait vus approcher, mais n'avait pas su quoi dire, quoi faire, car elle ignorait qu'ils venaient pour elle. elle qui ne savait pas, qui ne se souvenait pas.

Urian était parti, car avant de perdre la mémoire, elle avait eu le temps de lui parler du ciel et de ses envoyés, de ce qu'il devait faire s'il les sentaient approcher. Fuir, le plus loin, le plus vite possible. Fuir! Mais elle ne savait plus.

Ils étaient décidés cette fois à l'avoir, à la ramener et ils s'étaient mis ;a détruire tout, tout ce qui les distanciaient d'elle. Plus par peur qu'en connaissance de cause, elle avait tenté la fuite, mais ils l'avaient rattrappée, ils s'étaient mis à tuer des innocents, des créatures norcturnes comme elle, toutes celles qui leur tombait sous la main, détruire. Et elle ne comprenait rien.

"Si tu nous suis, on arrêteras." Elle avait failli les suivre, ignorante, perdue. Elle avait presque dit oui à cette proposition sans pouvoir soupeser les conséquences, mais la douleur était venue, pour disparaître aussitôt, la mémoire se taillant trop vite un place dans sa tête, le remède ;a son mal présent, à ses côtés, et sa voix, la douce voix de Muriel qui disait: "Tout ira bien!" avant qu'elle ne perde connaissance.

Tout ce qu'elle savait ensuite, c'était qu'à son réveil, il était là, un peu blessé, mais présent, et surtout vivant, ou ce que l'on peut dire de plus approchant dans le cas d'un vampire bien portant. Et que Londres ne serait plus jamais la même, sa belle et ancienne protection disparue parce que les anges l'avait poursuivie même dans l'une des plus anciennes et securitaires villes pour les sombres âmes déchues. Et les chasseurs s'étaient jetés sur les restes du combat. Tous, toutes les créatures des ténèbres avaient du fuir la ville.

Oui, c'était un drame, mais elle n'avait pas voulu cette catastrophe. Pour cette raison, et aussi à cause de cette foutue indifférence qu'elle sentait en elle, comme un poids sur son coeur, elle continua de sourire alors qu'il lâchait finalement.

- Allez-vous-en!

Mais elle s'avança d'un pas, pour que se yeux noirs se plantent dans ceux de l'autre imbécile et parla finalement, d'une voix où elle coupa chaque mot du suivant, pour qu'il comprenne bien.

- Maintenant, tu vas nous ouvrir cette porte, nous laisser entrer et nous offrir un verre. À moins, bien sûr, que tu préfères que la population de l'endroit n'augmente que d'une personne ce matin et que moi et mon ami en faisions partie.

Il comprit encore plus vite qu'elle s'y attendait et leur ouvrit en tremblait. Pas plus d'une minute plus tard, une bouteille de sang frais était apparue dans sa main et elle l'ouvrit vivement, avalant goulument son contenu, affamée.

- Tu vois, Urian, ce que les anges sont? Tu vois, ce qu'aujourd'hui encore, le ciel nous fait subir? Je remercie les Enfers de t'avoir fait démon.

Elle porta une fois de plus la bouteille à ses lèvres, mais ne but pas... parce que c'était la dernière gorgée, et que la dernière gorgée appartenait toujours à quelqu'un d'autre.

[Désolé, j'ellabore sur notre passé sans te consulter avant, mais comme toujours, s'il y a un problème, tu me dis et j'édite.]

Urian écoutait la voix. Ouais, ce gars était plutôt hostile et il le comprenait bien. Merediana était sans cesse poursuivit par les anges et lui? Bha, il avait été avec Elle à Londre et donc, on le détestait aussi. Sincèrement, le démon se fichait pas mal d'être détesté, il se fichait qu'on lui refuse l'accès d'un refuge et il n'avait que faire d'un endroit où se cacher...
Le hic, c'était que Merediana avait BESOIN de ce refuge si elle ne voulait pas mourir.
Le violoniste portait déjà sa main gauche à une de ses dague quand Merediana décida la menace. Elle l'avait devancé, mais son choix de mot était parfait. La vampire avait toujours eut un certain... talent, à se faire écouter.
C'est avec un sourire en coin que l'aveugle suivit son amie et alla s'installer avec elle.

- Tu vois, Urian, ce
que les anges sont? Tu vois, ce qu'aujourd'hui encore, le ciel nous
fait subir? Je remercie les Enfers de t'avoir fait démon.

Les anges. Pires ennemies des démons, mais encore plus ceux de Merediana. Ces oiseaux sans volonté qui ne font qu'obéirent plus grand dirigeants des cieux. Il avait déjà bien aimé certains anges. Leurs conversation pouvait être intéressante après tout, mais depuis que le démon suivait la vampire, il les détestait tous.

"Les anges ne sont que des instrument meurtrier dans les mains des dieux. Aujourd'hui encore, ils écoutes aveuglément les ordres comme un seul esprit tentaculaire. Parfois, il m'arriverait presque de prendre ces créatures en pitié, mais la pitié est bien trop bonne pour ces choses aussi sombres que les démons."

Cette voix... il se mordit la lèvres en ce rendant compte qu'il utilisait à nouveau cette voix de gamin supérieur et arrogant. Il fallait dire, il l'avait utilisé pendant dix ans, narguant les tueuses, les chasseurs et même les autres créature de la nuit.

"Enfin bon, Le fait est que les démons ne sont pas forcément mieux. Oui ils ont peur, mais après tout, eux aussi sont les ennemies des anges, ils devraient au moins nous traiter comme des égaux. Après tout, c'est l'évidence même que si tu as survécu, tu es plus puissante qu'eux."

Voilà, c'était mieux. Sa voix avait repris cette teinte d'amitié qu'il avait envers Merediana.

Merediana se tourna vers Urian, encore une fois. il avait vieilli, c'était apparent. Juste en dix ans, ça paraissait tellement. Il était plus mature, capable de reconnaître l'air supérieur dans sa voix et de le corriger seul, sans qu'on lui dise. Mais elle s'en fichait, elle s'en fichait royalement. Elle se fichait de bien des choses, encore, toujours. Et cette indifférence chronique la dérangeait plus que l'arrogance dans sa propre voix pouvait le déranger lui. Elle était indifférente à tout, et elle savait ce que cela annonçait. Elle approchait de cette période irréfutable et inévitable où la vie ne signifierait plus rien qu'une peine et qu'une prison pour elle. De la période qu'elle détestait le plus d'entre toutes, même comparée à celle de l'amnésie, parce qu'au moins, quand elle était amnésique, elle avait une raison de vivre.

Elle se faufila jusqu'au comptoir, lentement. Elle commanda une nouvelle bouteille de sang et on la lui servit avec un regard de travers qu'elle laissa passer, un peu sèchement. elle la but encore d,un trait, ne laissant que la dernière gorgée au fond de la bouteille qu'elle allait déposer dans la poubelle quand un homme s'approcha d'elle.

- Hé! Tu gaspilles! Tu sais que c'est pas tous les vampires qu'ont l'argent pour se payer une bouteille complète, alors tu seras gentille de me le proposer, ton fond de bouteille, hein?

Là, il avait touché le seul sujet qui, peu importe quand, peu importe la situation, la touchait droit au coeur, Muriel. Et ses yeux d'opale se posèrent sur les pupilles de l'autre vampire en un temps record. Il recula, inquiet. elle jeta la bouteille au fond de la poubelle, s'assurant qu'il entende bien le métal se fracasser contre les autres débris, se briser et répandre la dernière gorgée de sang au fond du récipient. Puis elle fit remonter ce sang jusqu'à sa main en un couteau manifestement très tranchant.

Elle le pointa sur la gorge de celui qui lui avait seulement demandé la charité... et se rendit compte qu'il ne savait rien de son histoire, alors elle rangea ce couteau à sa ceinture, rouge et acéré, et se détourna, allant demander une chambre et faisant signe à Urian de la suivre au sous-sol.

Rendue dans la pièce qui lui avait été assignée, elle s'assit sur le lit et respira profondément, laissant Urian entrer à son tour.

- Premièrement, je suis désolée d'être comme je suis en ce moment.

Elle n'avait pas pris la peine de mettre une introduction sur la conversation.

- Ensuite, j'ai peut-être une solution, pour toi. On avait juré de te rendre la vue, de ce que je peux me souvenir, alors on le fera. Tu n'as pas abandonné ce rêve, n'est-ce pas? Finalement, on va courir des risques plus grand que tout ce qu'on a déjà affronté jusqu'à maintenant, es-tu prêt pour cela, pour un véritable danger, pour une lutte pour ce qui t'est cher?

Elle était sérieuse et attendait une réponse, espérant qu'il dirait oui, espérant qu,il la délivrerait au moins pour un instant de cette torpeur d'indifférence qui annonçait qu'elle s'enfonçait de nouveau dans le cercle vicieux de sa malédiction.

Urian était resté assis. Pas besoin de se relever tout de suite non plus hein. Il entendit le bruit subtile du tissus se plissant et se déplissant, la chaise frottant légèrement le plancher et les pas de la vampire, feutré comme ceux d'un chat, s'éloignant. Elle commandait une nouvelle bouteille, ayant suffisamment d'argent pour se l'offrir, et il l'entendit tout boire d'une seule traite­... non, la remarque d'une autre vampire lui montra le contraire. Elle n'avait pas bus le fond de la bouteille, comme à son habitude. Sentant qu'il y aurait peut-être bagarre, le démon se leva, faisant mine de se raprocher d'eux. Merediana semblait être... agressive dernièrement. Ça ne signifiait qu'une chose. Il restait aux côté de la vampire depuis assez longtemps pour connaitre son cycle. Le bruit de la bouteille qui se fracasse, puis du sang qui fend l'air pour former une arme fit se déplacer le démon, mais avant même qu'il ne soit arrivé à eux, elle l'avait laissé filer.

Urian poussa un soupire soulager en entendant les pas maladroit et pressé de l'autre qui s'éloignait. Pour voir ce qui se passait dans la salle, le démon émit un léger sifflement que peu pouvait entendre. Les échos lui montrait des forme en mouvements. Il entendit Merediana prendre une chambre et détecta un mouvement de la vampire. Elle voulait qu'il la suive.

Et c'est ce qu'il fit, ses doigts frôlant les murs et continuant à siffler, les démon suivit Merediana au sous-sol. Ses doigts caressèrent l'encadrement d'une porte ouverte et il entendit quelqu'un s'assoir sur un lit. Urian entra et Merediana pris la parole, s'excusant. Le démon eut un triste sourire.

"Tu n'as pas à t'excuser de ce dont tu n'as aucun contrôle."

Mots simples, mais sincères. Urian savait bien ce qui se passait chez la vampire après tout. C'était déjà arrivé avant et ça arriverait sans doute à nouveau. Elle lui parla ensuite de solution.

"Non, je n'ai pas oublié, n'y abandonné d'ailleurs. La vue est une chose, qui après tant d'années... de siècles, dans le noir, me semble de plus en plus nécessaires... Je m'en rend compte à chaque instant de ma vie, c'est un besoin des plus vitales. "

*Aveugle, je te suis de très peu d'utilité et tu as donné tellement de sens à ma vie...*

Non, Urian n'allait pas refuser cette offre. Premièrement parce qu'il voulait sincèrement aider Merediana à combattre sa malédiction... et ensuite parce que lui-même avait déjà ressentit cette indiférence. Elle avait besoin d'un objectif.

Merediana se permit un petit sourire sans émotion en entendant son ami affirmer que sa quête pour la vue était toujours d'actualité. alors il faudrait faire beaucoup, bien des sacrifices, courir bien des risques, masi le résultat en vaudrait la peine. Elle avait quelque chose qui ressemblait à un objectif pour le moment. D'accord, ce n'était pas pour elle, cela ne la protégerait probablement pas de la malédiction, mais pour l'instant, elle s'imagina que celle-ci ne l'affecterait plus pour un moment et qu'elle pourrait profiter de ce moment pour réaliser le rêve de la seule personne qui comptait ;a ses yeux en dehors de Muriel.

Parfait donc, il y rêvait encore, à la vue, ce sens qu'il n'avait jamais eu.

- Alors écoute-moi bien. Depuis des années, on a tous les deux remarqué que les chasseurs deviennent de plus en plus informés, de plus en plus au courant de tout ce qui concerne notre monde. Plus informés que nous, même. Malheureusement, on est les proies dans ce jeu vicieux. Mais au cours de leurs années de découverte, j'en ai fait une également. Dans toutes les équipes de chasseurs, il y a toujours quelqu'un qu'ils appellent un informateur. Fourni en renseignements par les deux camps, le paradis et l'enfer, en l'occurence, c'est lui qui détient le savoir, c'est lui qui connait ta solution.

"Mon plan, ce serait que l'on puisse demander à l'un de ces informateurs un moyen de te rendre la vue que tu n'as jamais possédé. Que le moyen vienne d'en haut, d'en bas ou de la Terre, alors on saura, et il nous resteras à l'atteindre. Cependant, atteindre l'un de ces informateurs, c'est l'objectif un et surtout, pour le moment, et je précise, pour le moment, le plus dangereux de tous. Après ce qu'ils t'ont fait ce matin, ce serait bien malheureux qu'ils nous atteingnent encore aussi fortement.

Elle se leva, fit les cent pas un moment, s'assit, se releva... Elle avait encore quelque chose à dire, mais c'était risqué. Elle hésitait. Trop dur à dire, ou trop dangereux. Ou un peu des deux. Et puis, une appréhension intense. Ce qu'elle avait comme idée était plus imposant, impliquait plus dans le processus que juste la vue d'Urian. Elle avait pensé à cela déjà, un moment plus tôt, quelques mois plus tôt. Mais c'était presqu'impossible.

- Et puis, finit-elle par dire, incertaine, même si c'est égoïste de ma part, peut-être qu'ils saura aussi comment me défaire de cette malédiction, et de cette pureté d'âme qui me met le ciel aux trousses.

Elle s'assit de nouveau, coupable. L'égoïsme, c'avait toujours été quelque chose qui la répugnait, mais cette fois, c'était important, il fallait qu'elle le fasse, qu'elle y pense, à ce moyen, peut-être le seul qu'elle aurait jamais, de se libérer de ces poids, de ces menaces toujours aussi pesantes, toujours aussi réelles.

Urian écoutait ce qu'elle disait, analysant déjà ce qui pourrait être utilisé, planifiant une possibilité de stratégie, pensant à ce qui devait être acheté pour les préparatifs. Bien que son esprit évalue déjà la situation, il ne manqua pas les dernières paroles de la vampire. Tous ses maigres squelettes de préparations mentale sur leur future épreuve s'écroulèrent. Un sourire sincère fit le début d'une apparition sur le visage pâle du démon blanc.

"Il n'y a rien d'égoïste au désir quand on fait en sorte que d'autres se réalisent. Il n'est ni gardé jalousement, ni insensé, c'est un désir raisonnable, un désir profond et compréhensible que tu partages en faisant aussi en sorte de m'aider dans mon propre désir."

Était-il clair ou compréhensible? Peut-être pas. Urian était musicien et non écrivain, accorder les sons ne donnait pas le même résultats. Mais l'intention était présente. Il ne voulait que dire qu'elle n'était pas une égoïste.
Glissant ses pieds au sol, le démon se rapprocha de la vampire. Il oubliait si souvent qu'elle était en réalité plus jeune que lui. Alors qu'elle avait à peine 16 ans, il en avait 120... (Je me trompe?) Cette différence d'âge avait été si grande autrefois. Maintenant elle ne voulait rien dire. Avec un faible sifflement, Urian pus voir Merediana et d'un simple mouvement gracieux, il lui pris une mèche de cheveux, bougeant les doigts, puis la laissa retomber. Son geste était si familier...

"Pardon."

Ça avait été une impulsion plus forte que lui. Depuis que son violon, sa chère Miranna, avait été détruit par un ange lors des évènements de Londre, il cédait plus facilement à ses impulsion, sans même s'en apercevoir. Non, il n'était pas amoureux d'elle, mais elle lui était pourtant très chère, très spéciale. Il avait trouvé ses cheveux très doux, comme une rivière soyeuse qui s'était écoulé entre ses doigts un bref instant, l'illusion d'un moment.
Il s'éloigna à nouveau, redevenant sérieux.

"Il va nous falloir beaucoup de préparation, une stratégie bien calculé avec énormément de plans de secours."

C'était comme si rien ne s'était passé.

Topic en Attente, si quelqu'un le delete, c'est la mort instantané ^^

[En fait, à cet endroit de son histoire... elle doit avoir quelque chose comme... J'ai pas fait le calcul, mais elle est née à l'époque de la renaissance environ, alors elle aurait plus de 500 ans, au moins. Même si elle garde ses 16 ans éternellement.]

Des plans... ouais. Un appât, c'était risqué. Une attaque directe encore plus... Mais il y avait des moyens, sûr. S'informer sur les chasseurs d'ici, savoir qui était leur informateur, son adresse, ce qu'il faisait dans la vie en général. Des détails trop important pour les sous-estimer.

- Bon... premièrement, remonter dans la salle au dessus de nous, s'informer le plus possible sur ces chasseurs, ceux de la ville où nous sommes en particulier. Ensuite, on reviens ici, on se partage les infos, on vérifie ce qu'il nous manque. À la base, je veux savoir tout ce qu'ils savent sur l'informateur de l'endroit. Mais tout ce qui concerne chacun des chasseurs sera un atout pour déjouer leurs méthodes favorites ou leur routine fréquente.

Chasse aux information en premier lieu. Et si elle devait se battre pour en obtenir, elle le ferait. Pas de doute, elle s'était trouvé un objectif. Et elle s'y tiendrai aussi longtemps que possible. Elle allait retarder l'inévitable.

[Pas assez long je sais! Je te promets que le prochain post va avoir trois fois la longueur de celui là sinon plus!]

(J'fais pas mieux XD)

Urian, les bras croisé, ses blessures se guérissant tout de même assez rapidement, écoutait ce que la vampire avait à dire. Ouais, c'était plus simple que les plans qui lui trottaient dans la tête... plus prudent et logique aussi. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt? Normalement il était prudent, du genre à s'informer...

"C'est vrai, tu as raison. Mais une chose, fait attention à toi, tu as beau être plus puissante que ce ramassis de racaille, mais on ne sait jamais. Ils n'ont pas l'air de nous apprécier du tout ici. Bha, moi je peux passer sans problème... Dire qu'il y a un temps, j'aurais pus jouer du violon et ils auraient finit par tout nous dire sans problème. Aaah, le pouvoir de la musique."

[Yay! Un long post abus! Mais t'as pas le droit de le lire avant de répondre. Tout ce que tu dois savoir c'est qu'elle est montée et qu'elle s'est assise au comptoir. Elle a fait clair que vous vous dispersez pour trouver des infos. Et c'est plus drole si on a des infos différentes ou complètement complémentaires par hasard. Tu liras mon post abus après avoir fait le tien. ]

Merediana prit alors la direction de l'escalier qu'elle grimpa. Elle retourna dans la salle à mager où elle ne fit ni une ni deux, s'installant au bar où elle commanda des renseignements.

- Un' nouvalle boutaille, j'imagine, madamoiselle?

Le serveur ne semblait pas vraiment l'apprécier. D'allure assez infernale, des cornes rouges assez courtes sur une peau d'un gris de cendre. lui, il devait vivre ici à temps plein et ne jamais voir le soleil. Dommage pour lui, pas vraiment, mais se fondre à la masse des humains, même de nuit, ça ne lui était permis qu'à Halloween. Elle lui sourit, puis répondit assez banalement.

- Non, pas maintenant. De toute façon, le sang de deuxième qualité, ce n'est pas mon met favori. C'est meilleur directement de la veine de la victime.

Elle disait cela pour le mettre en confidence, un peu, même si elle n'avait jamais pu se résoudre à se nourrir de cette manière dans la réalité des faits. Il accrocha un peu, pas encore assez.

- Ouais, c'est sûr qu'alle est belle, la vaine frémissante dans leur cou, même pour un' démon qui na boit pas leur sang. C'est tallement plaisant d'y planter un' lame de couteau, ou un' aiguille fine pour aller y charcher de quoi remplir mes boutailles.

- Comment vous allez chercher vos victimes, hein? Parce qu'avec les tueurs qu'il y a dans cette ville...

- Nan, mais vous pensez quoi? Qua je vais sortir chercher mes sacs à viande moi-même. Je sors pas, moi. Moi, je paie les gens, on m'ammène les corps, marts ou vivants, je m'en fiche, tant que j'ai de quoi nourrir tout's ces affamés qui sa paument ici pour fuir les chasseurs.

- Mais vous devez quand même savoir quelques petits trucs pour les éviter, les chasseurs, depuis tout ce temps.

Là, il mord. La flatterie, l'égo gonflé à bloc.

- Mais c'est çartain que j'ai quel'ques trucs pour pas s'y faire prendre par un' de ces détritus-là. D'abord, leur principal tueur, c'est un' tueuse, un' fille. Alors quand on sens son sang, on sais qu'elle approche. Parce qu'un' fille, ça a le sang plus frais pis plus senteux. En plus, ils ont un' de ces bestioles dans leurs rangs. Ouais, leur tueuse a décidé de se corrompre, mais c'est pas si rare. Elle a engagé un démon pour trahir les siens. Un' nosfé, tu sais. Ouais, ils savent tout' ces bêtes-là. Vivent dans les égoûts, écoutent tout'. Parait qu'ils parlent aux rats dans les caniveaux, possible.

Piégé, là, elle savait quelque chose d'important. Un vampire, dans leurs rangs, bonne nouvelle, pas vraiment, mais c'était des informations de plus pour eux. Elle allait devoir jouer serré pour réussir à ce que celui-là n'apprenne rien de son plan. Elle ferma les yeux l'instant de quelques secondes, puis à trois endroits dans la pièce, trois rats devinrent sources de putréfaction. Pas de risque à prendre ici. Elle sonderait la place toutes les heures pour éviter que d'autres rats ne viennent écouter sa conversation. En espérant qu'aucune de ces bêtes n'ait entendu la conversation qu'elle avait eu avec Urian dans sa chambre.

- Un nosfératu, vous êtes sûr?

- Laid comme on m'a dit que c'était, rien d'autre que ça pourrait être. Et puis, y a pas que ça. Y a l'informateur. Mais ça, je sais pas grand grand chose. C'est qu'ils les protègent bien leur ti informateurs, toujours. La clé, la clé de leur force est là, mais vous la savez déjà, celle-là.

- Oui. Et vous savez ne serait-ce que quelque chose sur le dit informateur?

- Mais pourquoi d'est-ce qua vous voulez savoir ça?

- Par sécurité. On survit mieux quand on sait.

- Ouais, ben je sais rien da rien sur lui. Sauf que c'est un' lui et pas un' alle. Ouais, parce qua les informateurs, c'est jamais des filles, allez savoir pourquoi.

Ah bon? Ça elle ne savait pas, mais elle tâcherait de creuser la question. En attendant...

- Et sur les autres, vous savez quoi?

- Que c'est que de la varmine dans nos rues. Le nosfé aussi, de la varmine. De la varmine avec de la varmine qui nous tue, tous. Ils savent nos point faibles, ils savent nos points farts, mais ils savent pas tout, toujours. Ils savent pas qui tu es toi, je penses pas qu'ils sachent qui tu es toi.

De quoi il parlait, là?

- Ils connaissent les légendes, les vampires connus, les démons des enfers, mais pas tous les vampires un' par un'. Ton ami aveugle, lui, ils savent. Ils ont des livres, des livres plain de nous. Plains de ce qu'on est nous, mais les vampires, ça devient plain, plain, plain, ça fait des infants partout, partout. Et ils peuvent pas connaitre tout's les infants un' par un'. Ils savent un' peu les pouvoirs qu'ils ont, oui, pas ceux qui les ont.

Ça c'était précieux, elle allait y songer.

- Mais le nosfé, il leur dit tout' sur les vampires. Alors ils doivent savoir pour Landres. Peut-être qu'ils savent pas que c'est toi, mais ils savent prabablement pour Landres. Ils savent peut-être pas pourquoi, mais ils savent prabablement ce qui s'est passé.

Zut... elle s'était fait remarquer, cette fois-là, beaucoup trop.

- Bon, et bien merci, hein. Ne croyez pas tout ce qu'on raconte sur moi, c'était pas vraiment ma faute, pour Londres.

Il ouvrit des yeux très grand, d'une couleur de braises et de suie. Il les leva vers ses yeux à elle, toujours aussi noirs, toujours aussi froids et sombres. Sans émotion.

- Y a pas toujours un' coupable. J'ai pas tout entendu sur cett' histoire, mais je sais qua la vampire qu'y avait là, elle a souffert, elle a pas fait souffrir. Et moi, même si j'aime bien voir les sacs à viande crever, je raspacte celle qui a enduré ça.

Puis soudain, il reprit son air grincheux et l'air qu'il avait de la détester au plus haut point, mais elle savait que ce n'était pas le cas. Il lui avait tout dit de plein gré, malgré tout, malgré qu'il sache qui elle était. Son prochain interrogé n'en ferait sans doute pas autant.

(Doki, doki, alors j'te préviens, j'ai pas encore lu XD mais je compte sortir qq petite chose en lien avec la série Angel. Mais lis après avoir posté XD!!!
Oh, et la jeune femme avec qui il est assis doit rappeler fortement Muriel à Merediana, même si ils ne se ressemble pas physiquement et que son odeur est l'odeur la plus agréable pour elle)

Urian s'écarta doucement, laissant Merediana passer devant lui avec sa grâce vampirique. Grâce qu'il ne pouvait apprécier, bien entendu. Il ne pus que sentir son subtile parfum de mort, de sang et de terre... ou bien d'automne, il ne savait pas vraiment quoi choisir entre les deux. Le démon entendit la vampire monter les escaliers, ses pas résonnants à peine sur les dalles de pierres. Il eut un soupire, se demandant pourquoi avait-il suivit cette impulsion qui l'avait poussé à prendre cette mèche, oh si douce, de ses cheveux.

*Espèce d'idiot contrôle toi!!! Depuis cette attaque, tout semble avoir changé...*

Ensuite, il ferma le pas à la vampire, montant à son tour. Ses blessures n'étaient plus qu'une douleur dérangeant et permanente, lui traversant le corps sans cesse.

*Je hais les armes à feux... saleté de chasseurs, ils pourraient au moins s'in.... non, c'est vrai. Merediana et moi somme devenus des ennemis publiques pour tous... si ce n'était pas de la peur qu'elle leur inspire, ces démons nous auraient sans doute chassé sous le soleil. Elle brûlant au soleil, moi à la merci des chasseurs...*

Il finit de monter, sentant son amie au comptoirs, il se dirigea à l'autre bout du refuge. Mais qu'est-ce qu'ils schlinguaient tous ces démons!!! Fronçant le nez, Urian se dirigea vers celle qui n'empestait pas la puanteur et la putréfaction. En fait, elle avait une odeur très agréable, légèrement hypnotisante. Odeur de bois d'un violon mélangé aux feuilles mortes et une odeur de cheval... odeur rare sur un être vivant... excepté si il s'agissait d'une Shide, fée maléfique enfant des succubes vivant pour séduire de toute les manières. Physiquement, elle devait être magnifique pour quiconque la regardait car son apparence légèrement instable pouvait faire penser à n'importe qui. Pour lui, le démon qui n'avait jamais vu, elle ne pouvait user de ses charmes physiques, mais son odeur elle aussi entrait dans le jeu de la séduction. Pour Urian, cette odeur était des plus attirante. Le violon, instrument qui avait accompagné sa vie, les feuilles mortes, feuilles d'automne, saison si agréable aux odeurs diversifiées... et le cheval... si bonne odeur...

Oui, seule les Shides pouvaient avoir cette odeur précise. Le démon avança d'un pas ferme et lui fit un baisemain, parfaite impulsion gentlemen, qui fit glousser la fée maléfique de plaisir satisfait. Son rire, oh, quel musique mélodieuse! Folle envoutante et enivrante symphonie qui l'obligeait à se maitriser au plus au point.

"Bonsoir, très chère, dans toute cette foule putride, je n'ai pus m'empêcher de sentir votre délicieuse odeur. Je me demandais si je pouvais, par chance, partager votre table et votre compagnie."

"Mais bien cerrtainement trrès cherr ami. Vous vous exprrimez si bien, vous pourrez me fairre la converrsation. Les trrolls et les gobelins sont si peu agrréable à côtoyer. Vous, au contrraire, semblez de trrès agrréable compagnie."

Elle battit des paupières, ses longs cils noir soulignant ses yeux du vert étonnant, irisé de bleu et de mauve, couleur changeante que le démon ne pouvait voir. Urian lui fit un doux sourire, heureux d'être de bonne conversation.

"Vous semblez être de très bonne conversation vous même. De plus, j'ai quelques sujets de conversation, bien que je ne sais point s'ils sont approprié pour votre table."

Une autre rire, il aimerait qu'elle ne s'arrête jamais de rire. Il devait se concentrer, ne pas perdre le fil de ses pensés. Mais c'était si difficile! Il commença a parler de tout et de rien, la faisant rire simplement pour l'écouter rire. Il la fixait de ses yeux vides, lui parlant de musique, de sa vie, apprenant à la connaitre. Il parlait pendant ce qui lui semblait des heures, ou bien des secondes, l'écoutant rire, s'exprimer avec ce délicieux accent et cette sublime voix.

"Mais voyons, Urrian, je crroyais que tes sujets étaient plus inapproprriés que cela, tu semblais si timide."

"C'est vrai, je dois avoué ne pas encore être rendu la. Je me suis perdu dans la conversation. Il faut dire qu'elle est si agréable. Je te commande quelque chose à manger pendant qu'on discute de ces chose plus sérieuse, dans mon cas."

"Avec plaisirr. Je ne voudrrais pas discuter le ventrre vide. Surrprrend-moi, je suis cerrtaine que tu le peux avec ton... expérrience."

"Eh bien, pour une dame de ta qualité, c'est un bloody nectar que je te voit siroter, accompagner d'une fleure noire, n'est-ce pas?"

"Mais qu'elle surprrise, un démon qui connait les gouts de ma rrace. Quoi de plus naturrel pour Urrian, notrre violoniste anglais de minuit."

Urian commanda le repas pour la shide, se prenant un simple verre d'eau et une cote d'agneau.

"Voilà, comme tu est au courant, les anges, les tueuses et les chasseurs ne nous apprécient pas ma compagne de voyage et moi et j'aimerais bien pouvoir me protéger du mieux que je le peux. Elle attire souvent les ennui et moi, je suis aveugle. Nous ne somme pas vraiment l'équipe parfaite, mais nous nous sommes habitué l'un a l'autre. Malheureusement, nous n'arrivons que rarement à échapper à nos ennemis, comme Londre en a été témoins. "

"Tu veux savoirr comment les chasseurrs savent, c'est bien cela?"

"Non, je sais déjà qu'ils ont des informateurs... mais comment les atteindre, là est mon dilemme, ma question."

"C'est malheurreux, je ne sais pas comment les atteindrre non plus. Mais peut-êtrre que si tu me rrejoins au 'Angelus demonicus" demain soirr, le patrron pourrra nous aider. Parr contrre, il y a un prrix. Une chanson, de son karraoké, doit être chanté. Si c'est pourr deux, évidemment, il faut fairre un duo."

Zut. Alors qu’elle se retournait, elle fit un tour complet sur le banc rond où elle était assise et reporta son regard dans celui du barman pour poser une ultime question.

- C’est lequel, votre meilleur fournisseur?

Il ne prit pas la peine de réagir, d’avoir l’air de l’avoir entendu, mais ses yeux se détachèrent nettement de ceux de Merediana et se posèrent d’instinct sur une autre personne alors qu’un instinct la poussait à se tourner vers la cible de son regard. L’homme qu’elle remarqua alors ne la surprit pas.

Un grand mâle d’apparence complètement humaine, mais à la musculature démoniaque. Le genre de démon qu’on ne pouvait trouver que dans les tripots mal famés et les petites villes sans prétention, cachés de leur propre race, un peu délaissés par leur état clairement moins démoniaque d’apparence. Rejetés de leur communauté des enfers de par leur trop grande ressemblance avec les humains, leur survie se constituait de ces cachettes fortuites, dans des cités et des bourgades où ils seraient acceptés malgré tout.

Parfait… et il fallait qu’elle traite avec ce genre de grandes brutes. De mauvais souvenirs et des complications du passé refirent un peu surface, mais elle s’en défit et tâcha de commencer par se lever debout. Ainsi, elle marcha vers le baraqué, lentement, subtilement… Sauf qu’à mi-chemin, elle s’arrêta. Une odeur… Un parfum qu’elle connaissait bien, si léger, si volatile. Elle chassa les rats dans la pièce tout en jetant un œil magiquement sur la pièce. Non, il n’était pas là. Sa présence était introuvable, mais cette odeur… Mais à quoi bon s’en soucier, s’il n’était pas là, de toute manière.

Elle continua son chemin, un peu plus évidente vu son arrêt momentané. Arrivée près de sa cible, elle se prit une chaise et s’installa dans son dos. Là, elle jouerait son jeu à sa manière. À une autre table, complètement absorbée dans un livre qu’elle tenait entre ses mains, elle lui transmit ses pensées, de manière directe et sous circuit fermé, privé. Elle connaissait ce genre de démons, il lui répondrait de la même manière, même si c’était pour l’injurier.

« Bonjour. On ne se connait pas, mais tu possède sans doute quelques connaissances utiles qu’il me serait agréable d’apprendre. Donne-moi ton nom. »

Il sursauta, logique. Il comprit étonnement vite que celle qui lui parlait était celle qui se trouvait directement derrière lui. Trop près pour qu’il ne se méfie pas. Si elle s’était assise si proche, c’était qu’elle ne le craignait pas. Et, donc, qu’il devait se méfier.

« Dans le coin, je suis Terror. Mon véritable nom n’est connu que de Lucifer. »

Elle rigola doucement. Enfin un peu de gaieté dans ces jours sombres.

« T’es vieux à ce point? C’est que Belzébuth a détrôné son père depuis déjà près de huit siècles. »

Elle le sentit figer, étonné qu’elle ait pu répondre à sa présentation habituelle aussi naturellement. Lucifer et Belzébuth devaient être la même personne dans sa tête à lui, un démon rejeté n’ayant pas vraiment envie de se rapprocher de ces démons majeurs, justement. Mais les autres démons mineurs eux-mêmes étaient impressionnés quand il disait ça, alors qui était elle pour être informée de la sorte?

« Bon, passons aux choses sérieuses. J’ai besoin de renseignements, tu sas des choses que j’ignore et tu vas me les dire, que tu le veuilles ou non. Et à la base, tu devrais vouloir et être heureux de me les donner, puisque cela pourrait : un, te permettre avec un peu de temps d’être davantage respecté par ceux de ton espèce, deux, de t’éviter bien des dangers quand tu vas te promener en ville et trois, de ne pas me mettre en colère. »

Efficace, direct. Pas de gêne, elle le tenait par la peur.

« Qui t’es? »

Ou presque… Allait-elle devoir en faire plus pour le convaincre de rendre la monnaie sans faire d’histoire?

« Tu tiens vraiment à le savoir? »

« Ouais. »

« Ok, ça devrait te donner un indice si tu es le moindrement informé : cheveux blonds, yeux noirs, a été aperçu lors du drame de Londres et est soupçonnée d’en avoir été la cause… »

Il sursauta. Puis il rigola. Puis il se tourna vers elle et lui tapota sur l’épaule. Elle se retourna, pas vraiment l’air surprise, mais un peu irritée. Sauf qu’il dit quelque chose qui la surprit réellement et sur un ton qui ne laissait absolument pas deviner qu’il venait de parler télépathiquement.

- Je peux vous offrir un verre, mademoiselle?

Elle ne répondit pas tout de suite, mais elle finit par défiger, réagir.

- Non, non, je n’ai pas vraiment soif, mais merci.

- Je peux vous inviter à ma table, alors?

- Certainement.

Est-ce qu’il essayait de faire tourner les choses à son avantage ou il était sérieux? Quand ils se furent réinstallés face à face, il commença à lui poser des questions. Hé, mais c’étit elle qui voulait des réponses.

- Alors, tu y étais, au drame?

- Ai-je vraiment la possibilité de dire non? Tout le monde ici ne fait que me regarder et a envie de me tuer pour la seule raison que j’y étais.

- Pas tout le monde.

Il parlait plus bas et elle avait suivi le mouvement, adoptant comme lui le ton de la drague pour éviter les soupçons. Elle attendit qu’il poursuive.

- Chaque fois que j’en ai la possibilité, je cherche des informations concernant cet événement. J’étais à Londres quand ça s’est produit, alors je sais que ce sont les anges qui ont attaqué, mais personne ne le croit. Tout le monde pense que c’est toi qui les a provoqué alors qu’ils passaient, mais je sais que ce sont eux qui sont arrivés avec l’envie de tuer. Ils s’en sont pris à tous les démons qui se trouvaient dans la ville également, ils disaient que c’était le juste châtiment, l’échange d’une âme contre d’autres qui ne l’égalaient pas… mais ça, j’ai pas compris. Ils n’arrêtaient pas de répéter ça : « Vos âmes ne valent pas la sienne. Il en faudra des dizaines, des milliers, mais vous paierez pour nous l’avoir volée. » Et ils s’en prenaient aux démons et aux créatures de la nuit, sans aucune pitié. C’est mon mystère, celui que j’essaie de résoudre depuis toutes ces années. Ces paroles doivent avoir un sens.

Les yeux de Merediana n’étaient soudainement plus noirs et elle murmura, froidement.

- À combien de personnes tu as dit tout ça? Combien?

- Ben, tous ceux qui voulaient bien l’entendre… Et puis, il n’y a pas que moi de démon qui a survécut ce jour là, alors il y en a d’autres sans doute qui enquêtent comme moi.

- Arrêtes tes recherches et répond à mes questions maintenant, je n’ai rien à dire sur cet incident. Toi, dis-moi ce que tu sais sur les chasseurs de cette ville.

Déstabilisé et sans aucun doute possible déçu par la réaction de son témoin à interroger, il tenta d’insister.

- Mais je dois savoir. Allez, tu dois savoir davantage que moi ce qui s’est passé là-bas…

- À moins que tu ne tiennes à mourir pour ta curiosité, je te conseille de me répondre sans délai. Je veux des informations sur les chasseurs et surtout sur leur informateur.

D’ailleurs, en pensant à ce dit informateur, elle refit le tour de la pièce mentalement. Plus de rat, tous morts, encore.

- D’accord, je vais te dire ce que je sais. Ils sont officiellement deux équipes de chasseurs qui travaillent à partir de la même base. Un seul informateur. Pas de nom, ils le surnomment tous Knowledge, par sécurité ou par plaisir. N’empêche, il est intouchable. Au total, il y a une chasseuse et un chasseur, et leurs petits amis pour les aider.

- Combien ils sont au total?

- Une dizaine, plus les chasseurs, plus l’informateur.

- Et quelle est leur routine?

- Ils sont deux équipes. En général, ils alternent, une équipe à la base, une autre qui patrouille. Le dimanche, ils font une patrouille plus courte, mais ils ont les deux équipes à ratisser le secteur. Ils choisissent aléatoirement entre différents trajets à parcourir pour nettoyer le secteur, alors on est incapable de prédire leurs déplacements. Quand ils ont quelque chose comme 50 choix de trajet et qu’ils piochent dedans tous les soirs, c’est pas possible de tous les apprendre par cœur pour nous.

- Alors ce serait le dimanche que la base est la plus vulnérable.

- Oui, mais ils laissent quand même deux surveillants pour protéger Knowledge… et la taupe.

- Je sais pour le nosfératu. C’est pas un problème. Je les connais bien ces bêtes-là. Pas de la même famille, mais certainement de la même race que moi.

Elle lui montra la pointe de l’une de ses incisives.

- OK. Sinon, ils ont tous une spécialité, en règle générale. La chasseuse, c’est l’arbalète, son arme. Le chasseur, c’est l’épée. Pour ce qui est des autres, bah, ils sont dix, alors tu peux t’attendre à tout. Arts martiaux, fusils, pieux, magie… Ils ont de tout pour tous les goûts.

- J’ai vu l’effet de leurs armes à feu, oui.

- Ils t’ont touchée?

- Non, franchement. Moi, touchée, comment vous voulez qu’ils fassent ça. Il n’y a que le soleil qui me tuera. *Ou un ange…*

- OK. Sinon, pour ce qui est de Knowledge lui-même, il n’a aucune notion de combat, ni pour ce qui est des armes à feu, ni du corps à corps. Mais on fait attention, il connait les points faibles de tout le monde, de tous les démons. Alors s’il a un allié près de lui, il ne lui faudra qu’une minute pour lui réciter la vie et les capacités de celui qui les menace. Et faut pas croire qu’il est sans défense quand il est seul. Il sait des centaines de formules, il connait tout ça par cœur. Alors s’il est seul, il saura se défendre quand même. Il es sans doute la plus grande menace pour qui que ce soit dans cette ville, mais une certaine règle régit la vie des informateurs. Ça, tu peux me remercier du tuyau, c’est quelque chose que très, très peu de gens savent. Ils n’ont pas le droit d’utiliser leurs connaissances en matière de magie offensive si ce n’est pas en cas de légitime défense… et il leur est interdit de tuer. En échange du savoir, ils doivent sacrifier leur droit de participer à la chasse. En fait, c’est un poste de lâche, je trouve. N’empêche, pour l’avoir déjà vu arriver. Si leur vie n’est pas réellement menacée, peu importe la formule qu’ils utilisent, elle ne fonctionne pas.

- Et c’est tout ce que tu sais?

- Oui, tout. Maintenant, en échange, parles-moi de Londres, du drame.

- Non.

Ses yeux, aussitôt le drame mentionné, étaient redevenus crème.

- Mais enfin… Je t’ai dit tout…

-J’ai dit non! Assez! Et tu devrais cesser ces recherches futiles si tu tiens à ta vie, parce que les anges reviendront et t’arracheront la tête à coup sûr pour avoir osé essayé de savoir. La seule autre chance que tu aies pour t’en sortir, si les anges reviennent et te coincent, ce serait de me livrer à eux et, pour sûr, tu n’en serais jamais capable.

Il était définitivement plus intelligent, mais aussi plus fou, qu’elle l’avait évalué au départ.

- Quoi… alors c’est toi, celle qu’on leur aurait volé. Tu es en train de dire que c’est vraiment après toi qu’ils en ont?

- Toi, tu te tais et tu oublies toute cette histoire. Si tu ne te tais pas immédiatement, si j’apprends que tu as continué à t’informer, à dire aux gens ce que tu sais sur cet incident, tu peux être sûr que les anges ne trouveront que ton cadavre quand ils reviendront pour tenter de me récupérer. Est-ce que c’est clair?

Il avait blêmi. Il hocha la tête et elle le quitta. Elle était maintenant légèrement furieuse. Mais elle sentait que bientôt, tout cela n’aurait plus de sens pour elle, que bientôt, elle s’en ficherait. Elle redescendit à sa chambre et attendit Urian pour faire le résumé de tout ce qu’elle avait appris.

Urian se leva, salua chaleureusement la Shide, il aurait du s'en rendre compte, cette personne était trop parfaite, surement irréel. Son parfum... il avait finit par oublié Mérédiana, mais sans voix, murmure dans cet enfer de bruit, avait refait surface. Il devait prendre l'air, ou du moins, il devait s'éloigner. Il ne pouvait pas sortir, mais il redescendit rapidement à la chambre.
Il se laissa tombé sur le lit, épuisé. Il n'aurait jamais du l'approcher... il aurait pus resté si longtemps avec elle et tout oublier...

Merediana vit Urian entrer dans la pièce, les yeux plus livides qu’à l’habitude. Perdu dans ses pensées, il ne lui parla pas tout de suite. Elle-même garda le silence.

Après un moment, elle commença à faire les 100 pas, puis débita ce qu’elle avait appris tout du long, sans vérifier s’il l’écoutait. Elle était inquiète, incertaine. Et si ça ne fonctionnait pas? Et si ça s’arrêtait là? Il fallait qu’ils y arrivent.

- Le dimanche, c’est la journée pour s’essayer, il ne reste que des sous-fifres dans la base.

Trop peu d’informations. Puis elle s’assit, reprise par l’inertie. Elle luttait contre cette indifférence. Elle avait besoin de s’intéresser à la situation, de s’accrocher à ce peu d’espoir qui s’illuminait peut-être. Peut-être. Inertie, indifférence. L’absence, son âme au bord de la catatonie. Il fallait qu’elle lutte.

Elle s’étendit sur le lit, ferma les yeux. Elle sentait un désespoir tellement profond creuser en elle. Cette période était toujours la pire, toujours. Et à chaque fois qu’elle venait, le fossé entre elle et l’univers, entre elle et la vie, s’ouvrait plus grand, se craquelait sur les bords. Un jour, le sol s’effondrerait sous elle et elle tomberait dans cette fosse, s’y briserait le cou. Et le soleil, en se levant sur sa vie, pour lui permettre d’y voir clair, la brulerait vive.

Elle ouvrit les yeux, qu’elle avait trop pâles, vers la lampe qui lui perça la rétine de sa clarté. Le fossé s’élargissait encore. Combien de temps lui restait-il avant de tomber? Elle attendit que la voix d’Urian brise le silence glacial qui cristallisait son sang.

Il se mit en position assise, fixant le vide obstinément. Même quand elle commença à parler. Sa voix était belle, ses paroles importantes. La magie l'avait quitté, laissant une impression de vide douloureux, mais c'était la chose à faire. La Shide était loin de son esprit maintenant. Son odeur, si merveilleuse, n'avait rien à voir avec celle de Merediana. Le seul point commun était l'automne. Cette fée maléfique avait usé de ses charmes sur lui... Sale créature... Si Merediana n'avait pas réapparut, il aurait surement commis une idiotie.

Faisant preuve d'une grande force de volonté, il leva les yeux en direction de la voix. Il devait se concentré. Les informations étaient vitale. L'informateur, la tueuse, le chasseurs, les différentes équipes... le tout était important.

"Dimanche c'est... dans quatre jours il me semble?"

Évidemment, il n'avait aucune notion du temps fiable. Dimanche pouvait fort bien être aujourd'hui et alors, c'était une semaine entière qui leur faudrait attendre.

"J'ai aussi eu un tuyau pour d'autre information. C'était une rumeur plus ou moins connu à propos d'un pub de territoire neutre où les démon et les chasseurs ne peuvent se battre. Le patron de ce pub aurait le pouvoir de donner toutes les informations qu'une personne cherche pour le prix d'une chanson. Aujourd'hui, j'ai appris le nom de l'endroit. Angelus Demonicus. La rumeur m'a été confirmé."

Sa voix était fatigué. Cette fée l'avait drainé avec si peu de contacte... biens sur il avait ses blessures qui l'avaient déjà affaiblit mais...
Une nuit avec elle et il aurait été au moins un mois au lit sans énergie.

Merediana regarda son ami alors qu’il parlait enfin. Il avait l’air tellement épuisé. Était-ce la chasse qui l’avait fatigué ainsi? Un pub où l’on payait de sa voix l’information. D’accord, elle pouvait le faire. Un lieu neutre, champ de bataille interdit, quelle bonne idée d’aller y chercher de l’information presque gratuite. Merveilleux, ils feraient cela la nuit prochaine, en attendant, ils devaient se reposer, tous les deux.

- On ira demain, ou la nuit suivante. Tes blessures doivent prendre le temps de guérir correctement. Et tu sembles faible. Je préfère que nous économisions nos forces. Nous n’attaquerons pas cette semaine, ce serait y aller sans se préparer. On aura une semaine et deux jours pour s’assurer d’être prêts.

Elle soupira, frotta un peu ses yeux du dos de la main. Elle se sentait fatiguée, soudainement. Elle ferma les yeux de nouveau. Plus de lumière sauf le résidu d’orangé derrière ses paupières, empreinte semblable au soleil chaud qu’elle ne pouvait revoir. Elle soupira. Elle était épuisée.

- Pour ce matin, commençons par dormir.

Elle lui montra du doigt le deuxième lit dans la pièce et lui tourna le dos, se positionnant de côté. Elle tira les couvertures sur elle et fit un signe vers l’interrupteur de la lumière. Une ombre traversa le mur et heurta le bouton qui remplit la pièce d’obscurité.

Urian s'étira longuement alors que Merediana acceptait sa proposition. Au moins une bonne chose de faite. Le seul problème restait cette Shide qui serait probablement là bas aussi. Bha, tant qu'il restait aux côtés de Merediana et tant qu'il ne se laissait pas charmer de nouveau, il n'aurait aucun problème.
Il grimaça légèrement quand il compris que la vampire avait compris qu'il était faible. Très faible même en ce moment.

Il n'était pas près d'expliquer qu'une fée maléfique avait vampiriser son énergie en le charmant par contre, alors qu'il ne fit qu'acquiescer quand elle mentionna qu'ils feraient mieux de dormir. Il se préparait déjà à s'étendre quand il la sentit bouger une main ou un bras. Elle le chassait du lit? Fort probable. Après tout, toute les femmes aimaient avoir une certaine intimité. Alors... où devait-il dormir déjà?
Le sol? Non... Merediana avait demander une chambre pour deux oui.
Donc logiquement, il devait y avoir deux lits et c'était surement l'autre lit qu'elle avait indiqué d'un mouvement quelconque.

Le démon se leva lentement et sentit la température changer très subtilement. La vampire avec surement éteinte la lumière. Doucement, il posa sa main sur le lit de son amie et le contourna. Son autre main rencontra une table de chevet, frôla une lampe, quelques objets. Sa main droit quitta le lit et avança timidement, rencontrant du vide. Les pieds, nue comme toujours, glissaient silencieusement sur le sol, ne le quittant jamais complètement. Sa main gauche quitta la table de chevet pour rencontrer le mur et il continua son chemin vers l'autre lit.
C'est son petit orteil qui entra en contact avec la patte du lit. Retenant une expression fort bruyante, le démon resta silencieux. Il n,avait pas utiliser l'écho location pour laisser Merediana dormir, pas question qu'il ne la réveille avec un cris de douleur étouffé non plus!

Il se retourna et, s'aidant de ses mains, pris son temps pour s'asseoir sur le lit. Il enleva sa chemise, foutu de toute manière et se coucha sur le ventre, sur les couverture. Comme si il pouvait tirer se genre de couverture sur ses ailes.

Le lendemain, Merediana se réveilla avec une attitude froide qu’elle ne voulait ressentir. Son cœur se tordait en elle, peine et douleur de l’absence insupportable de son bien-aimé. Elle réussit à dire à Urian, presque gentiment, qu’il était préférable qu’il la laisse seule pour la nuit.

Son état d’épuisement était resté intact depuis le matin et son sommeil avait été un véritable calvaire. Elle avait envie de chasser pour chasser, ce qu’elle ne s’était jamais rabaissée à faire. Un furieux désir de destruction l’envahissait et elle était certaine que si un chasseur s’était présenté à elle, cette nuit-là, il n’en serait même pas resté de la poussière.

Vers deux heures, elle n’eut d’autre choix que de monter chercher sa pitance, assoiffée. Au comptoir, elle se fit servir à une vitesse incroyable tant son regard était troublant. Incapable de gérer les colères et les blessures qui la déchiraient, elle avait les yeux d’un blanc trouble, perçants et intimidants. Personne ne prit la peine de s’approcher d’elle, les ombres tremblant autour d’elle comme une aura, une menace permanente sur tous.

Puis elle redescendit à sa chambre et s’étendit, dans le noir, tentant de s’endormir.

Le soir suivant, elle se réveilla dans son état primaire d’indifférence inerte. Au moins, dans cet état, elle pouvait réfléchir logiquement et calmement.

- Urian, prépares-toi. Nous devrons chanter ce soir.

Elle prit une douche et sortit de la salle de bain nue, sans gêne devant son ami aveugle. Puis elle revêtit une robe courte, noire, décorée de rubans immaculés, quelques bijoux blancs et des souliers plats noirs, sur lesquels de petites boucles blanches resserraient le laçage. Puis elle lia ses longs cheveux blonds en une queue de cheval haute, qu’elle noua à l’aide d’un ruban blanc.

Et elle sonna le départ.

Urian avait très peu dormit ce matin là. Ces caches l'indisposaient, car il ne les connaissaient pas. Refuges fort utiles pour vampire et démon en tout genres... sauf pour lui. Ne rien voir... bon, après quelque jours il serait parfaitement à l'aise, mais pour le moment, il dormait très mal.

Quand il se réveilla, la voix glaciale de Merediana l'avertit qu'il ferait mieux de la laisser seule. Sachant à quel point elle pouvait être dangereuse dans ce type de phase, il ne se fit pas prier de sortir de la chambre. Après tout, il avait encore les marque pour le prouver. Tant qu'a devoir sortir de la chambre, il rentra chez lui, dans son appartement miteux, et alla chercher quelques effet personnels. Des vêtements de rechanges et surtout, de quoi attacher ses ailes à son corps. Ainsi, il pus sortir à l'extérieur, avec une cane blanche et des lunettes noires, pour se promener et chercher quelque chose à manger. Pas qu'il était affamé, mais il n'appréciait pas la nourriture des refuges...
Trop de sang et de viande crue, pas assez de délicatesse. Les pâtisseries étaient son plaisir coupable.
Il fit quelque provisions, paya et retourna au refuge avec quelque sac.

À son retour, Merediana dormait déjà, il pouvait le sentir. Il contourna doucement le lit, rangea ses provisions dans le petit réfrigérateur et alla dormir à son tour.
Le soir suivant, l'agressivité et la froideur avaient disparut pour laisser place à l'indifférence à nouveau. Ce soir, ils iraient chanter.

Urian prit une danoise et la mangea alors que la vampire se douchait et se changea juste après. Il mit une chemise noir d'ébène, cintrée, avec des boutons d'argents incrusté d'un rubis chacun. Dans le dos, une croix gothique, les lignes du même rouge que les rubis. Le devant finissait en deux petites pointe alors que le dos en avait deux grandes, semblables à celle d'un veston à queue de pie.
Frôlant les différents vêtements de son sac, il trouva une pair de pantalons noirs, il les reconnaissait au tissus plus soyeux, avec quatre boutons d'argents

Pour ses cheveux, un peu longs, il se trompa et pris le ruban de soie bleu au lieu du rouge et les noua dans une queue de chevale basse.

"Je ne doute pas une seconde que tu soit radieuse... alors je te demanderai seulement comment j'ai l'air. Comme je sort rarement, je ne prend jamais la peine d'accorder les couleurs de mes vêtements."